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Comment faire du Géomarketing

Le Géomarketing, en anglais, Location-based Business intelligence (LocationBI) peut être défini comme un outil d’aide à la décision, destiné aux responsables de gestion (en entreprise comme dans le service public), qui repose sur l’analyse du comportement des individus économiques dans l’espace.

Mise à jour le 4 février 2008 par matbios

Dans ce cadre, le Géomarketing est cousin des techniques du K.D.D.et du Data mining, car l’informatique a apporté aux décisionnaires des moyens d’analyse puissants, permettant d’appréhender des volumes de données considérables.

Encore s’agit il de produire des informations quantitatives pertinentes et de ne pas tomber dans le piège de l’illustration cartographique.

L’objectif du site Spatialist est de démontrer l’intérêt des méthodes d’Analyse spatiale en les illustrant de différents cas portant sur les mesures de performances commerciales, l’analyse des zones de chalandise, l’optimisation de réseaux, les stratégies d’implantation, la gestion de secteurs, les scores et la typologie, l’optimisation des opérations de marketing direct…

L’illustration symbolique choisie pour le site Spatialist est une photo du monde de nuit (source : NASA). L’intensité de l’éclairage que l’on perçoit sur l’image est révélatrice à la fois des densités de populations et de la dépense énergétique locale ; la mesure de sa puissance pourrait être considérée comme un bon instrument de comparaison des potentiels marketing des différentes régions du monde.

Comment faire du Géomarketing:

Lorsqu’on se pose la question de savoir si l’on doit investir en géomarketing, il faut, avant tout, s’interroger sur ce que l’approche peut apporter à son activité en matière d’amélioration de performances.
Ensuite, il importe d’imaginer les problèmes que l’on souhaite résoudre grâce au géomarketing et l’impact que cela peut avoir sur la prise de décision, sur les circuits d’information et sur l’organisation en général de la Direction concernée.
La démarche est très similaire à la mise en place d’un système de
Data mining ou de CRM., et les graves erreurs commises dans ces deux derniers domaines par nombre de décideurs devraient faire réfléchir les postulants au géomarketing.

Ce qu’il ne faut pas faire :
– Acheter n’importe quel logiciel dont l’éditeur garantit qu’il « fait » du géomarketing, au risque d’investir dans des produits qui ne sont pas adaptés aux besoins.
– Acheter des solutions intranet pour « faire faire » du géomarketing aux commerciaux ou aux gestionnaires ; ces derniers n’ont ni le temps ni les compétences pour réaliser des études fiables. Si l’on souhaite sensibiliser les équipes de terrain, il est préférable de leur fournir des résultats d’analyse largement commentés et déjà interprétés. Il ne faut pas oublier que les données sont relativement stables et que la réalisation d’une étude de chalandise, par exemple, ne nécessite pas de mise à jour fréquente (il suffit amplement de les réaliser tous les 12 à 18 mois).
– Utiliser la carte comme « cerise sur le gâteau » d’une grosse étude indigeste.
– Confier le soin de produire des analyses à une secrétaire ou à un stagiaire insuffisamment formé à l’activité de l’entreprise.
Dans ces différents cas, on risque, au mieux, de ne faire que du coloriage de carte, au pire de produire des conclusions fausses. Nombre de solutions bon marché, dites de Géomarketing, peuvent coûter très cher en matière d’erreurs de décision. Il ne viendrait à l’idée de personne d’acquérir des solutions de Data mining sérieuses pour 200 ou 300 euros.


Ce qu’il faut faire :
– Evaluer l’apport du géomarketing et les besoins de son entreprise sans se limiter à la Direction à laquelle on appartient,
– Faire réaliser des études tests par deux ou trois prestataires et évaluer les résultats produits avec les futures utilisateurs,
– Choisir parmi les études produites celle qui apporte les réponses les plus adéquates aux problématiques posées,
– Evaluer les coûts et les avantages offerts par l’internalisation et l’externalisation,
– Si l’on internalise, mettre en place les outils, les méthodes et le(s) spécialiste(s) en charge de l’activité, sachant que l’objectif est d’apporter un plus à des professionnels dans leurs fonctions, en particulier en matière d’aide à la décision.


Conclusion : PRUDENCE ET RIGUEUR !

Source: Philippe Latour de www.spatialist.fr/
Spatialist intervient en études, conseil, formations dans tous les domaines liés au Géomarketing (outils, données, traitements…)

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